Chers amis,

Je viens de finir la lecture de Houris, le roman de Kamel Daoud, publié en août 2024.

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Page 268, ce passage:
« La voix d’une femme est une nudité, un péché, un appel au péché.
Comment avez-vous osé ? »
s’emporta l’Emir des couteaux.

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A rapprocher de :
Emirat islamique d’Afghanistan, 31 juillet 2024 , journal officiel. Le Ministère pour la Propagation de la Vertu et la Répression du Vice décrète: « Il est interdit aux femmes de parler en public. »

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Page 368, cet autre passage:
« Une femme
dans ce pays où tu insistes pour venir respirer, vivre et compter les jours,
n’a pas le droit de prier à voix haute. »
dit l’héroïne à l’enfant -une fille, suppose-t-elle- qui est dans son ventre.

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A rapprocher de :
26 octobre 2024, selon une chaîne de télévision afghane basée en Virginie, U.S.A., le Ministère pour la Propagation de la Vertu et la Répression du Vice a décrété: «Lorsqu’une une femme prie, sa voisine ne doit pas entendre sa voix.»

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Je vous en souhaite bonne lecture,
Pierre

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