La maladie
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Les oiseaux avaient de petits yeux ridés, barbotant de croûtes et de rides. Médoline s’avança imperceptiblement sur eux, caressa leurs duvets insipides. Elle avait de la lune partout sur la peau, de la lune dans les mains et sur le visage brut des oiseaux. Elle pressa les têtes dans ses bras pour les couvrir. Les gémissements s’accrurent sous elle – elle avait dû leur faire mal. Médoline les cloîtra dans son ombre pour les soustraire, qu’on ne les entende plus, mais les têtes ont continué de frissonner contre son ventre. Ils criaient. Ils avaient reconnu leur semeuse. Pendant qu’elle les recouvrait, que ça continuait de grandir, de s’ouvrir, de se tordre ailleurs – un temps, ils ne furent plus qu’un corps couché dans la nature.