Nous sommes nues, fragiles.
Sans autre protection que notre intégrité construite, ressentie, assumée,
rempart face aux regards potentiellement évaluateurs,
aux pensées possiblement sexuelles,
seins, sexe, poils et fesses exposés,
conscientes de nos atouts, de nos appas, autant que de nos masses graisseuses disgracieuses,
de nos boutons même, nous sommes de chair…, mais pas que.
Nous nous offrons pour notre gagne pain, notre argent de poche, notre argent liberté.
Nous faisons du théâtre, nous sommes étudiantes en art, infirmières pour la plupart,
le corps nu n’est pas un problème pour nous,
on le pratique tant, toutes barrières de pudeur inutile abolies.