Donc, lorsque le droitier que je suis

écrit de la gauche,

il maintient le stylo de ses doigts,

forme les lettres et progresse du poignet,

prend appui de l’avant-bras ou de la main ;

et vogue la galère !

L’expérience est instructive : quand je vois le résultat moins que modeste auquel je parviens, et avec quel lenteur (vraiment piano-piano), je me dis que rester modeste est le moins que je puisse faire…

Et maintenant quand je fais le plein, je m’exerce à lire les chiffres de la pompe tels que reflétés par la vitre de ma voiture : à l’envers. Le cinq, par exemple, se lit deux, et réciproquement.

Mais je vois qu’on lève les yeux au ciel…

2 Commentaires

  • Jacqueline L'Heveder dit :

    La vie comme elle est, regardée à la loupe. Menus détails liés à de grandes aventures. Un récit d’initiation?

  • Dorio dit :

    Je suis à la lettre les instructions de ce troisième post mais je ne sais toujours pas quoi écrire puisque ce n’est pas dit Patience dans la gaucherie !

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