Le chardonneret élégant

 

 

Le chardonneret élégant est un oiseau bien connu, granivore, friand de graines de chardons par exemple, d’où son nom.

Les études réalisées sur le terrain montrent que cette espèce est nettement en déclin, de 2002 à 2019, diminution de 48 % de ses effectifs en Bourgogne Franche-Comté, de 35 % au niveau national.

C’est un des symboles de la diminution dramatique des populations d’oiseaux communs.

 

9 Commentaires

  • Ariane Beth dit :

    Belle photo dont l’élégance évoque l’art japonais.
    Mon regard s’arrête sur la fragilité partagée des brindilles et des petites pattes.

  • Schaller dit :

    Très belle photo !! J’attends les autres avec impatience. Merci.

  • Pierre Hélène-Scande dit :

    En effet, il y a une quinzaine d’années encore, je voyais des chardonnerets piller les graines sauvages dans mon carré d’herbe. Depuis, ils ne viennent plus. En connaît-on la cause ?

    • Nous savons très bien étudier l’évolution des populations.
      Quant aux causes du déclin, c’est plus difficile, dans le domaine de la biodiversité, elles sont multifactorielles :
      – disparition des milieux à cause des aménagements, des extensions des zones bâties, de l’agriculture intensive avec quasiment plus de zones avec plantes nourricières pour ces espèces
      – pesticides
      – météo et climat

  • Jean-Marie dit :

    Deux autres chardonnerets « fragiles » et rares : celui du roman de Donna Tartt (2014) et celui du tableau de Carel Fabritius (1654) qui l’inspire … « petits prisonniers stoïques » et « dignes » qui nous libèrent, paradoxalement de bien des confinements.

    • Pierre Hélène-Scande dit :

      Dans le Carel Fabritius, on voit bien le jaune du plumage mais pas dans la photographie. En revanche, dans cette dernière on voit bien le rouge du masque. S’il faut en croire Wikipédia, Le Chardonneret est l’un des rares tableaux qui nous soit parvenu de l’artiste, comme si cette œuvre était, elle aussi, menacée d’extinction… Quant au roman de Donna Tartt, pourquoi ce titre ? 🙂

      • jean-marie dit :

        … parce que ce roman s’ouvre , dans une lumière entre Rembrandt et Vermeer, sur un (en)vol de ce tableau par le jeune narrateur, dans un musée  » fragile » lui aussi …

        Bonne lecture !

  • Pierre Hélène-Scande dit :

    Voici un lien sur le tableau de Fabritius : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/64/Fabritius-vink.jpg

    • jean-marie dit :

      Maurice Genevoix en parle ainsi, dans une de ses dernières pages : …l’immortel chardonneret que peignit Karel Fabritius. Comme la Saskia de Rembrandt, comme demain son fils Titus, il va mourir du même mal. Il le sait, et il a trente ans. Il peint alors sur un mur gris un oiseau pareil à celui que je voyais dans mon enfance prendre son vol sous ma fenêtre hors des fleurs du marronnier rose. Un peu de rouge autour du bec, un peu de jaune au bord des ailes. Et soudain, c’est la poésie. »

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