Toi et moi
Si je pense bien, je suis définitivement engagé dans ce travail d’écriture. Maintenant je pourrais faire n’importe quoi de distractif, mais je fais toujours ce que j’ai fait depuis toujours. Je ne pense même pas à la qualité, si ce que je fais est comme il faut – je ne peux pas m’arrêter de travailler, de chercher à rendre meilleur, à milles retours sur ce que j’écris, quand même – c’est important que je fasse ça.
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peut-être une main poussant la mienne dans le sable
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torsion de la main, tremblement du gant de soldat de plomb
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distribue la page aux gens, déplace la page le long des lignes du métro, donne la papage
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de la neige du bruit de la braise de la truite
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de la langue, avancée, du balcon, de fortune
de la fraternité des artistes
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ton cœur fac simile palpite dans ma miette à présent
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en ce moment j’écris un poème, et pourtant farniente, nulla non fare, ecceto sollevare
una palpebra
je voulais un ruisseau, je l’ai
il y coule des larmes
indifférence entre poésie, vie, vérité ?
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faut que je vérifie les dosages de mon alchimie ma collection de mille mots a besoin de soins avant l’exposition, viens de relire mes premiers textes, presque tous effacés maintenant, tout à refaire, n’empêche, j’apprends. Nécessité d’aller au-delà de ses limites pour les connaître
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éclat, frisson
lire, contourner, revenir sur ses pas, écrire
crépi, brique, volet, vitre
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lire contourner, revenir sur ses pas, écrire à la 571ème marche la joie monte
Textes très intéressants par le mélange des tonalités, les ruptures/continuités, la mise en page… sans compter les titres, qui donnent à penser comme un nouveau genre littéraire, à mi-chemin entre note et poème… Merci pour le partage.