Pour quitter Méléagre
………………………………..………………………V. 180
Τί ξένο, εἰ βροτολοιγὸς Ἔρος τὰ πυρίπνοα τόξα
βάλλει καὶ λαμπροῖς ὄμμασι πικρὰ γελᾷ ;
.Οὐ μάτηρ στέργει μὲν Ἄρη, γαμέτις δὲ τέτυκται
Ἁφαΐστου, κοινὰ καὶ πυρὶ καὶ ξίφεσι ;
.Ματρὸς δ‘ οὐ μάτηρ ἀνέμων μάστιξι θάλασσα
τραχὺ βοᾷ ; Γενέτας δ’ οὔτε τις οὔτε τινός.
.Τοὔνεκεν Ἁφαΐστου μὲν ἔχει φλόγα, κύμασι δ‘ὀργὰν<
σπέργεν ἴσαν, Ἄρεως δ‘αἱματόφυρτα βέλη.
Qui a-t-il donc d’étrange à ce que le destructeur-des-mortels,
Amour,
tire des flèches enflammées et, les yeux brillants, pousse un rire mauvais ?
.Sa mère n’aime-t-elle pas Arès, n’est-elle pas l’épouse d’Héphaistos, familière à la fois de la flamme et des lames ?
.De sa mère la mère, au fouet des vents, la mer, ne crie-t-elle pas brutalement ? Quant à son père : Personne, fils de Personne…
.
C’est pour cela qu’il tient les feux d’Héphaistos, sa colère devient pareille aux flots d’écume, d’Arès, il a les traits couverts de sang.
………………………………..………………………V. 197
Ναὶ μὰ τὸν εὐπλοκάμου Τιμοῦς φιλέρωτα κίκιννον,
ναὶ μυρόπνουν Δημοῦς χρῶτα τὸν ὑπναπάατην,
.ναὶ πάλιν Ἰλιάδος φίλα παίγνια, ναὶ φιλάγρυπνον
λύχνον ἐμῶν κώμων πόλλ‘ἐπιδόντα τέλη,
βαιὸν ἔχω τὸ γε λειφθὲν, Ἔρως, ἐπὶ χείλεσι πνεῦμα·
εἰ δ‘ἐθέλεις, καὶ τοῦτ‘, εἰπὲ, καὶ ἐκπτύσομαι.
Oui, je le jure, sur les tresses amoureuses de Timée aux-belles-boucles, oui, sur la peau parfumée-de-myrrhe de Demô abusant-du-sommeil,
.
Oui, à nouveau, Hélia, sur nos ébats, oui, sur la lampe éveillée qui veille à ce que l’on jouisse des fêtes,
.
Si mince, je porte ce que tu m’as laissé, Amour, sur mes lèvres, ton souffle. Si tu veux le reprendre, parle, et je l’exhalerai.
………………………………..………………………V. 171
Τὸ σκύφος ἁδυ γέγηθε ·λέγει δ‘ὅτι τᾶς φιλεράστω
Ζηνοφίλας ψαύει τοῦ λαλιοῦ στόματος.
.Ὄλβιον· εἴθε ὑπ‘ἐμοις νῦν χείλεσι χείλεα θεῖσα
ἀπνευστι ψυχὰν τἀν ἐν ἐμοι προτίοι.
La coupe s’est réjouie de plaisir et dit qu’elle a touché la bouche un peu bavarde de mon amante, Zénophilia.
.
Quel bonheur ! Puisse-t-elle, maintenant, sur mes lèvres ses lèvres déposées, boire mon âme en moi sans respirer.
De bien charmants fragments amoureux, merci, et aussi d’être aussi près du mouvement du vers.
On est en manque de ceux qui manquent, sinon par l’imaginaire.
Qu’est-il arrivé à Ἰλιάδος pour devenir Hélia?