Lire morceaux 1/3, 2/3

Le Centre Pompidou propose des podcasts pour éclairer ses visiteurs. Vous pouvez ainsi visiter le musée, bénéficier d’éclairages sur des œuvres ou des expositions, entendre même l’artiste s’exprimer sur son travail. Voici un podcast d’un quart d’heure où vous entendrez Christian Boltanski :

https://player.acast.com/christian-boltanski-faire-son-temps/episodes/christain-boltanski-faire-son-temps

Description du podcast :

Réalisation : Vincent Gaultier, Centre Pompidou.

Extraits d’entretiens :

-Signalement, 1992, Jean-Pierre Salgas, réalisé par Michelle Porte pour La revue parlée du Centre Pompidou ;

-Séminaire au Collège de France, 2018, Antoine Compagnon, réalisé par Bernard Isseni.

Design musical : Sixième Son.

3 Commentaires

  • Sophie Chambon dit :

    Merci je vais écouter tout ça…un peu de mal aujourd’hui à éprouver l’ émotion ressentie lors de la découverte déjà anciennne de son travail. Ce ressassement qui fait partie de son cheminement est quelque peu encombré par la scénographie souvent réussie, la théâtralité tragique …
    Aller et retour, train, objets si fragiles et dérisoires…..d’un vécu bouleversé, interrompu brutalement…
    La mémoire oui, bien sûr…à partager encore…

    • Pierre Hélène-Scande dit :

      Il y a des êtres, artistes ou non, dans les arts ou dans les familles, qui assument la mission de souffler sur les braises du souvenir afin que puissent s’en éclairer ceux qui viennent parfois longtemps après que les événements mêmes se sont éteints. Et il y a dans cette activité une transmutation, une alchimie humaine et miraculeuse, car souvent ces événements s’enveloppèrent d’aveuglement et de ténèbres. On pourrait alors ébaucher une typologie des êtres : il y aurait ainsi les gardiens des braises tels les vestales cloîtrées de la Rome antique, proposant aux autres un foyer autour duquel se rassembler. Boltanski me paraît être un type de ce genre: contemporain et hors d’âge.

  • Sophie Chambon dit :

    Quelle justesse dans cette remarque. Gardien d’un culte dont il organise la liturgie, avec des effets théâtraux qui doivent « poser questions et donner des émotions » selon ses propres mots sur ce qu’ est un artiste.
    Le résultat est saisissant souvent, définissable peut-être le plus souvent par ce qui ne doit pas devenir formule, entre « chagrin et pitié ».

Laisser un Commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.