En parallèle, réécrire sa vie, revoir sa perception, sa conception des rapports entre les sexes. Oui, il se peut bien que je n’aie plus été la même depuis qu’un homme a voulu me plier à son bon plaisir – et je ne parle pas de situations claires, où on céderait en sachant qu’on cède, mais de moments beaucoup plus troubles, où l’on est empêchée de trouver aucune issue qui préserverait sa liberté -.

Et qui sait si, au lieu de regarder les conduites masculines comme une fatalité, elles ne pourraient pas changer? Les hommes pourraient-ils être autres si on le leur apprenait? Cela paraît bien pouvoir être le cas, puisqu’un bon nombre ne se reconnaît pas dans ceux que l’actualité pointe du doigt et dont la liste n’en finit pas d’être rallongée.

Seulement, je doute qu’ils se métamorphosent parce qu’on aura jeté les chiens sur eux ou, pour faire référence à Ovide, parce qu’on aura fait manger son fils à Térée. C’est ce que mon texte a aussi en tête: pour reconsidérer les femmes, la femme, il faut d’abord que les hommes se mettent à leur place. Ni contre, ni tout contre.

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